ACURA TLX TYPE S: LUXE ET SPORTIVITé

Afin de dynamiser ses ventes, Acura a apporté plusieurs retouches et améliorations à la TLX, sa berline de luxe. Même si le marché en général n’en a que pour les VUS, dans la catégorie des véhicules de luxe d’entrée de gamme, l’apport des berlines joue

quand même un rôle relativement important, si ce n’est qu’au niveau du prestige.

Donc, pour 2024, la section avant a été retravaillée, essentiellement en redessinant la grille de calandre et en plus en choisissant un capot révisé afin de donner plus d’impact à la section avant. À l’arrière la première chose que l’on remarque est la présence de tuyaux d’échappement doubles de chaque côté de la voiture. En plus, un becquet positionné sur le couvercle du coffre nous indique que nous avons à une voiture aux ambitions sportives. Sans oublier la présence de diffuseurs entre les tuyaux d’échappement.

Mais ce modèle, le Type S, ne se contente pas de quelques détails de présentations qui lui sont exclusifs, mais la mécanique convient bien à la vocation de sportivité de cette berline.

Commandes sophistiquées

Dès qu’on prend place à bord, on est immédiatement confronté à une planche de bord qui se donne des allures presque futuristes avec son cockpit numérique de 12,3 pouces qui est programmable pratiquement à l’infini et un écran d’information placé au centre de la planche de bord, lui aussi de 12,3 pouces. Mais contrairement à plusieurs modèles concurrents qui placent les deux écrans de façon continue, dans le cas qui nous concerne l’écran du centre est en recul et isolé. Immédiatement sous celui-ci, on retrouve des pavés de commande de la climatisation qui sont relativement faciles d’accès et de fonctionnement.

Et cette présentation se poursuit en direction de la console centrale avec au centre les boutons de commande de la transmission est au-dessus de ceux-ci, on retrouve un gros bouton destiné à sélectionner le type de conduite. Jusque-là, pas trop de problème si vous aimez ce type de gestion

de la transmission entre autres. Cependant, l’os dans la soupe, c’est ce petit pavé de commande placé à la droite de la console centrale et avec lequel on gère l’écran principal. Sur une route en bon état, cette disposition rend déjà les choses difficiles. Mais comme les routes au Québec sont généralement en mauvais état, aussitôt qu’on tente d’effectuer un réglage, c’est la catastrophe. Par exemple, au lieu de syntoniser la radio, on rencontre une bosse sur le chemin, et on se retrouve dans la gestion du système de navigation. Bref, ce n’est pas nécessairement l’invention du siècle.

Comme sur tous les modèles Acura, la finition est impeccable tout comme les matériaux. Les sièges avant sont confortables et le dossier bien galbé offre un support adéquat dans les virages. Malheureusement, les occupants des places arrière doivent compter sur l’amabilité des occupants

des places avant pour avoir un dégagement suffisant pour les genoux.

Motorisation sophistiquée

La version de base du TLX est dotée d’un moteur quatre cylindres 2,0 litres turbo compressé d’une puissance de 272 chevaux et associé à une boîte automatique à 10 rapports sans oublier la traction intégrale. Ce moteur ne déteste pas les régimes élevés, et pour la conduite de tous les jours, ce que certains appellent familiale, ce moteur se tire bien d’affaire tandis que la transmission nous fait oublier sa présence.

Mais puisque nous avons affaire à la version Type S,ce quatre cylindres est remplacé par un V6 biturbo d’une puissance de 355 chevaux relié à la même boîte automatique à 10 rapports et bien entendu on retrouve le rouage d’entraînement ShAWD – Super Handling All Wheel Drive -qui distribue le couple aux roues motrices nécessaires afin d’optimiser la traction et la stabilité en virage. Ce système privilégie jusqu’à 70 % du couple à l’essieu arrière et 100 % de ce couple à la roue arrière extérieure.

Parmi les autres caractéristiques techniques, on note la présence de freins Brembo aux roues avant et de pneus sportifs Pirelli P Zero P255 / 35R20 pour la période estivale.

Ce moteur V6 est d’une grande souplesse qui n’est pas allergique aux régimes élevés. De plus, le système d’injection directe a été révisé afin d’améliorer la réponse en accélération. Enfin, la consommation d’essence a été de 11,6 l/100 km.

Sportivité confortable

Même si sa vocation est initialement d’être un véhicule offrant un niveau de luxe passablement relevé, la TLX Type S se débrouille passablement bien au chapitre des performances. En effet, elle boucle le traditionnel exercice du 0-100 km/h en un peu moins de cinq secondes tandis que les reprises sont également nerveuses et s’effectuent en douceur. La gestion de la turbocompression est excellente et le temps de réponse des turbos est infinitésimal tandis que la boîte de vitesses automatique à 10 rapports est assez

bien étagée.

Mais personne n’achète un tel véhicule pour se contenter d’effectuer des accélérations à fond. D’ailleurs, rarement voit-on des gens s’exécuter de la sorte puisque même si cela donne une mesure de la sportivité et des performances, cela est totalement inutile dans la conduite de tous les jours. Ceci dit, l’Acura est une excellente routière tandis que la direction se veut précise et dépendamment du réglage de la suspension, le comportement

routier est excellent. Toutefois, en mode sport. La suspension est passablement ferme.

Par contre, il ne possède pas ce petit quelque chose de particulier qui caractérise certains modèles concurrents comme la BMW M340i et Cadillac CT5 Blackwing pour ne nommer que ces deux modèles. Par contre, on peut souligner le silence de roulement relativement peu élevé et une pléthore d’accessoires de sécurité et de confort le tout à un prix légèrement inférieur à la concurrence.

     

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