TAXE SUR L’IMMATRICULATION : JACKIE SMITH VEUT FAIRE EXPLOSER LA CONTRIBUTION DES AUTOMOBILISTES

La cheffe de Transition Québec, Jackie Smith, met le maire Marchand au défi de financer la gratuité des transports collectifs à Québec par le biais d’une nouvelle taxe sur l’immatriculation. Pour ce faire, elle propose de faire passer la contribution des automobilistes à 1167 $.

Ça va nous donner 350 millions de dollars en revenus, s’enthousiasme Jackie Smith. C’est plus que le budget total du Réseau de transport de la Capitale.

Selon elle, la somme permettrait d'offrir la gratuité aux usagers du transport collectif en plus de bonifier l'offre de service du RTC.

La facture de 1167 $ qu’elle souhaite refiler aux propriétaires des quelque 300 000 véhicules immatriculés à Québec revêt aussi une valeur de symbole aux yeux de Mme Smith, puisqu’elle représenterait le coût d’un laissez-passer annuel dans la nouvelle grille tarifaire que le RTC s’apprête à adopter.

Une taxe vieille de 30 ans

Jackie Smith trouve illogique que les usagers du transport collectif se voient imposer une hausse tarifaire cette année, alors que le maire Marchand poursuit sa réflexion sur la perception d’une nouvelle taxe sur l’immatriculation des véhicules qui circulent sur le territoire.

La cheffe de Transition Québec rappelle que l’actuelle contribution des automobilistes, fixée à 30 $ par le gouvernement provincial, n’a pas été indexée depuis 1992.

Le maire hésite et je trouve ça épouvantable, s'emporte Jackie Smith

Ultimatum

L’élue de Limoilou somme Bruno Marchand de clarifier ses intentions d’ici la séance publique du conseil d’administration du RTC, prévue à 17 h mercredi.

Le maire a jusqu’à la fin de l’après-midi pour me répondre. Tic, toc Bruno!, s’amuse-t-elle.

La cheffe de Transition Québec, unique représentante de sa formation au conseil municipal de Québec, menace de claquer la porte du conseil d’administration du RTC si le maire ne se range pas à ses arguments.

Si le maire est sérieux et veut faire la transition écologique, s’il s’inquiète au sujet des changements climatiques, il ne peut pas ignorer la question des transports, plaide Jackie Smith.

À Québec, environ 70 % des gaz à effet de serre (GES) sont produits par le secteur des transports.

Selon Jackie Smith, pour inverser la tendance, il faut favoriser l’usage des transports collectifs.

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